Le militantisme n’a rien à voir avec l’improvisation, car c’est le fait de soutenir activement une idée à laquelle on tient à cœur et pour laquelle on développe un intérêt tout spécial. C’est un désir à réaliser. Par conséquent, le désir et l’intérêt rendront le militant plus sûr de lui-même et plus convaincu. Il saura prendre plaisir à militer et en même temps à approfondir sa conviction. Si militer est à la fois un art et une science, c’est parce que le militantisme fait appel à la créativité et à une formation rigoureuse. Nous vous proposons donc d’entreprendre votre propre formation, soit d’une façon autodidacte soit autrement, par rapport au concept d’indépendance associé à la notion du « national » pour une collectivité parce que cette démarche est essentielle pour deux raisons :
Première raison : Pour apprendre à mettre le Cap sur l’indépendance nationale du Québec ;
Seconde raison : Pour s’assurer de maîtriser collectivement un gouvernement national souverain québécois et pour s’emparer légitimement de tous les pouvoirs aux plans politique, économique et culturel, à l’intérieur et à l’extérieur, d’un État-Nation complet.
La logique de l’indépendance
L’idée d’indépendance est l’assise principale de Cap sur l’indépendance nationale du Québec. Pour contrer les efforts de défenseurs de l’idée fédéraliste, il faut apprendre à raisonner selon la logique indépendantiste. Il s’agit dorénavant d’expliquer et de faire comprendre la notion de nation au sens intégral, soit l’agir par soi collectif, qui est au cœur même de l’existence d’une nation au sens étatique, juridique, sous le contrôle d’un gouvernement souverain.
Savoir ce que c’est que l’indépendance du Québec
L’indépendance complète, ou la « vraie souveraineté », consiste à agir collectivement, majoritairement à tous les paliers, sur le plan central, sur le plan régional. Et la vraie nation souveraine est celle qui maîtrise majoritairement 1o l’État central, 2o et les États régionaux (locaux) si c’est le cas. D’où le fait que la nation indépendante est celle qui commande sa propre vie politique, qui gère sa propre vie économique et qui maîtrise sa propre vie culturelle tout en ayant le « self government » complet.
La doctrine de la non-violence
Au risque d’attrister Lucien Bouchard, le temps presse et les indépendantistes ne peuvent attendre de gagner un concours de circonstances à la faveur de conditions gagnantes. La prise en charge de l’action, du combat par-delà le débat, requiert une doctrine dont celle de la non-violence devrait nous inspirer.
La géopolitique et le Québec
La géopolitique, comme l’utilisent les hommes politiques, les diplomates ou les militaires, est d’ordre essentiellement stratégique. Or, la politique est à la fois tactique et stratégie. Elle vise la maîtrise de son espace géographique, tant au niveau intérieur qu’extérieur de sa propre vie collective, dans les domaines de sa souveraineté politique, économique et culturelle.