COMMUNIQUÉ DE PRESSE de GÉNÉRATION NATIONALE
Le Canada signera le Partenariat transpacifique (PTP) :
Un jour sombre pour la démocratie
Montréal, le 26 janvier 2016 – À la suite de la Lettre ouverte aux Canadiens sur le Partenariat transpacifique (PTP) de la ministre du Commerce international, l’honorable Chrystia Freeland, qui annonce pour l’essentiel que le Canada signera le PTP le 4 février prochain, Génération Nationale tient à dénoncer vivement ce qu’il considère comme un affront à la démocratie. Le groupe s’inquiète de l’effritement de la souveraineté des États découlant d’une telle signature.
Génération Nationale rappelle que le gouvernement Trudeau, alors en pleine campagne électorale, avait fait la promesse qu’un grand débat autour du PTP aurait lieu et qu’il s’était engagé à entreprendre des études indépendantes pour analyser les tenants et aboutissants du PTP.
« Aujourd’hui, la population canadienne apprend malheureusement que toutes les belles promesses de Justin Trudeau se sont envolées! Une surprise pour le moins pernicieuse, que les citoyens subiront pendant de longues et douloureuse années. Sans nul doute, c’est un jour sombre pour la démocratie », de soutenir le président de Génération Nationale, Monsieur Simon-Pierre Savard-Tremblay.
De l’avis de Génération Nationale, il est choquant que ce partenariat ait été élaboré sans que les Québécois n’aient été consultés d’une quelconque façon. Tout s’est négocié dans le plus grand secret, laissant ainsi l’impression qu’il ne s’agissait que d’un débat abstrait et éloigné des préoccupations des gens alors que les conséquences concrètes sont immenses.
M. Savard-Tremblay affirme que le Premier Ministre Justin Trudeau a durablement manqué à son devoir : « Le problème de ce type de traité est d’imposer la permanence des contraintes aux signataires. Lorsqu’il sera nécessaire de changer de direction, il sera trop tard, car juridiquement impossible pour l’État de procéder. »
Pour Génération Nationale, la signature du PTP dans de telles non-conditions s’inscrit à l’opposé d’une démarche démocratique puisque les multinationales sont en mesure de poursuivre un État si elles estiment leurs profits lésés.
« Il est d’une désolante tristesse de voir nos dirigeants abdiquer de la sorte et abandonner leur pouvoir de légiférer pour le bien commun, préférant s’aplatir devant des intérêts étrangers », de conclure Monsieur Savard-Tremblay.
Génération Nationale se veut un véhicule dynamique destiné à la promotion de l’idée nationale dans l’ensemble de la population et plus particulièrement auprès de la jeunesse.
Source : Génération Nationale
Renseignements : Étienne Boudou-Laforce (819) 679-5551