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Qui sommes-nous?

1. Les Québécois ne sont pas une nation ethnique mais un État-nation à savoir une nation qui dispose d’un état apte à se gouverner lui-même et pour lui-même selon ses propres fins, ses propres valeurs, sa propre culture, ses propres lois. Il ne manque à cet État qu’il affirme sa pleine souveraineté, tant à l’interne qu’à l’externe, pour consacrer l’émancipation des Québécois. Conséquemment, les Québécois ne peuvent être assimilés aux nations autochtones ou à la nation acadienne et le Québec ne peut être considéré comme une province comme les autres.

2. Le Québec dispose de toutes les bases d’une société avec sa population, son organisation, ses institutions, son droit, sa justice, sa culture, sa langue, son économie, sa manière de vivre, etc. Il constitue une société globale qui possède toutes ses institutions d’éducation, des garderies aux universités, en passant par les cégeps, de santé, des CLSC aux hôpitaux spécialisés, d’économie, de ses entreprises à Desjardins, à ses banques et à ses fonds d’investissement.

3. Ce qui constitue une nation, ce n’est pas tant la langue, la religion, la culture ou l’histoire commune mais le fait de se savoir distinct, de former une collectivité distincte et de vouloir vivre ensemble. Il existe en effet des nations dont la langue, la religion et jusqu’à un certain point la culture et l’histoire sont communes. C’est le cas des pays latino-américains. Ils n’en constituent pas moins des nations distinctes parce qu’elles se considèrent distinctes.

4. Les Québécois n’avaient pas besoin d’être reconnus comme une nation distincte par le parlement canadian pour se savoir distincts. Ils le savaient depuis la conquête britannique de 1760. En fait, les Québécois forment une collectivité nationale dont le Québec est l’unique foyer.

5. Toute la stratégie fédérale consiste à atomiser les citoyens canadiens, tous égaux sous la Charte des droits, et à considérer le Canada comme une mosaïque culturelle composée à la fois de Chinois, d’Ukrainiens, d’Italiens, d’Anglais, d’Autochtones, de Québécois et d’Acadiens, sans distinction. La politique du multiculturalisme est le mortier qui tente de soutenir les briques de cette création de l’esprit qui nie les faits et la réalité. Diviser pour régner, voilà le but inavoué. Les Québécois comme collectivité nationale et comme État-nation se sentent reniés et méprisés par cette illusion que le Canada entretient.

6. Pour contrer les efforts de défenseurs de l’idée fédéraliste, il faut apprendre à raisonner selon la logique indépendantiste. Il s’agit dorénavant d’expliquer et de faire comprendre la notion de nation au sens intégral, soit l’agir par soi collectif, qui est au cœur même de l’existence d’une nation au sens étatique, juridique, sous le contrôle d’un gouvernement souverain. L’indépendance complète, ou la «vraie souveraineté», consiste à agir collectivement, majoritairement à tous les paliers, sur le plan central, sur le plan régional.

7. Et la vraie nation souveraine est celle qui maîtrise majoritairement l’État central et les États régionaux (locaux) si c’est le cas. D’où le fait que la nation indépendante est celle qui commande sa propre vie politique, qui gère sa propre vie économique et qui maîtrise sa propre vie culturelle tout en ayant le self government complet. Nous voulons être profondément maîtres chez nous et en même temps, présents au monde. Ce qui est fondamentalement le sens de l’indépendance, c’est-à-dire vivre par soi collectivement mais avec les autres selon le principe de l’égalité souveraine qui inclut la souveraineté de l’État.

THÈSE INDÉPENDANTISTE

Où en sommes-nous?

8. Dans Les Normes, Maurice Séguin identifie rigoureusement 4 types de nation; d’abord la nation indépendante comme les États-Unis ou la France, puis la nation satellite, comme le Canada ou la Belgique, qui sont des nations indépendantes, à proximité d’une superpuissance et qui en subissent l’influence. Enfin, s’ajoute la nation annexée. Tel est le cas du Québec. Quant au quatrième type de nation, il s’agit de la nation assimilée comme il en existe une multitude dans les carnets de l’histoire. Or, Séguin tire des leçons de l’histoire une conclusion implacable : l’annexion prolongée conduit inexorablement à l’assimilation. C’est le cas des Cajuns de Louisiane.

9. Historiquement, le Québec a été colonisé par la France puis conquis par la Grande-Bretagne qui a poursuivi la colonisation avec les loyalistes et des immigrants britanniques jusqu’à ce qu’ils composent la majorité de la population. Or, c’est à la faveur de l’Acte d’Union de 1840 qui a unifié le Bas et le Haut-Canada pour former The Province of Canada, que les Québécois ont été mis en minorité puis annexés carrément dans l’ensemble canadien. L’Acte de l’Amérique du Nord Britannique de 1867 est venu confirmer cette annexion tout en concédant aux Québécois une province parmi les 4 d’alors.

10. Séguin définit l’annexion comme un remplacement dans l’agir par soi collectif. Une nation minoritaire qui ne dispose pas d’un état national indépendant est privée de l’habilité de prendre des initiatives, d’en tirer des expériences et de développer des habitudes. C’est son épanouissement qui est non seulement limité mais compromis. La disposition d’un état provincial ne change rien à la situation. Au mieux, la nation annexée assume la gestion des routes, de l’éducation et de la santé, mais elle est exclue des leviers fondamentaux de l’économie et des affaires extérieures.

11. Le fait que certaines personnes de la nation minoritaire performent au niveau international comme Céline Dion ou Julie Payette, ne change rien au fait que cette nation, prise dans son ensemble, végète, collectivement. En d’autres mots, une nation majoritaire, la nation canadienne, impose sa suprématie à la nation minoritaire, la nation québécoise. Que le chef du gouvernement de la nation majoritaire origine de la nation minoritaire ne fait qu’accroître la confusion dans les esprits puisqu’il adopte la politique et les intérêts de la nation majoritaire.

12. Cette situation de remplacement représente aux yeux de Maurice Séguin un cas d’oppression nationale essentielle. Il avoue que l’oppression nationale est un concept difficile à comprendre. En effet, hormis quelques exceptions comme le cas de Louis Riel, l’oppression nationale ne consiste pas à s’en prendre aux individus mais plutôt au lien même, au mortier, qui unit cette nation. Les multiples décisions de la Cour suprême du Canada qui ont invalidé au fil des ans plusieurs dispositions de la loi 101 en sont la manifestation. Puisque les juges de la Cour suprême sont nommés par le chef du gouvernement canadien, qu’ils émanent en majorité de la nation majoritaire, il découle de soi qu’ils appliquent la politique de la nation majoritaire.

13. La promotion des droits individuels grâce à la Charte canadienne des droits se fait au détriment des droits collectifs en occurrence ceux de la nation québécoise. La nation majoritaire n’a pas à défendre ses droits collectifs. Elle les exerce. Elle a à son service un gouvernement national qu’elle domine et 9 gouvernements provinciaux. Elle forme la nation dominante au Canada sur tous les plans interne et externe. Reste aux Québécois un gouvernement provincial qui les ratatine dans la portion congrue de leur vie nationale.

14. Dans la lutte de libération nationale des Québécois, les fédéralistes qualifient les indépendantistes de séparatistes, ce qui a une connotation péjorative. Parallèlement, les indépendantistes s’identifient comme souverainistes, ce qui constitue un dénominatif d’affirmation. Au jeu de la propagande, nous n’évoluons pas à armes égales. Il est impérieux de dénoncer les fédéralistes comme des impérialistes qui ont annexé les Québécois et qui continuent de nous maintenir dans un état d’infériorité comme s’ils voulaient que les conséquences de leur conquête militaire de 1759 se poursuivent inexorablement.

15. Les impérialistes nous rapetissent dans un état provincial où les empiétements du fédéral se multiplient à la faveur d’un déséquilibre fiscal persistant et nous maintiennent dans un état de dépendance où ils ont remplacé la force des armes par le poids du nombre, démocratie oblige. Toutes les tentatives de réforme du fédéralisme canadien depuis un demi-siècle ont lamentablement échouées. Aujourd’hui, cette perspective est reléguée aux calandres grecques par ses plus fidèles défenseurs. Il en sera toujours ainsi puisque la nation canadienne majoritaire ne renoncera jamais à sa suprématie et qu’elle prendra tous les moyens pour nous l’imposer.

Quels choix s’offrent à nous?

16. Au regard de l’histoire, il n’y a que deux voies réalistes qui se présentent aux québécois : l’assimilation ou l’indépendance. Séguin insiste sur le fait que l’assimilation ne constitue pas un cataclysme subit. Il s’agit plutôt d’une assimilation tranquille par laquelle l’attraction que constitue la nation majoritaire érode peu à peu la nation minoritaire. Les transferts linguistiques s’initient d’abord au travail et évoluent progressivement vers la langue parlée à la maison. Les élites sont les premiers séduits par les perspectives offertes par la nation majoritaire puis lentement et sûrement le reste de la population est entraîné.

17. Cela peut prendre plusieurs siècles avant de compléter l’assimilation, mais elle est inexorable. Que reste-il de la nation Cajun en Louisiane que le rouleau compresseur américain a relégué au folklore non par la force des armes comme avec les Indiens, mais par simple attraction d’un côté et attrition de l’autre? Les données des derniers recensements au Canada démontrent une diminution constante du nombre de canadiens français, hors-Québec, qui parlent encore français à la maison, exception faite de la péninsule acadienne. Les Québécois ont fait la démonstration dans leur histoire que la revanche des berceaux est illusoire et que le repli sur soi est le prélude d’une longue agonie.

18. Pourtant la solidité de l’économie québécoise, son produit intérieur brut par habitant, le classe parmi les 30 nations les plus riches du monde. Or, au même moment, le gouvernement du Québec est aux prises avec un déficit et voit sa marge de manœuvre budgétaire rétrécir d’année en année pour faire face à des besoins croissants ne serait-ce qu’au niveau des soins de santé et d’éducation. Comment se fait-il qu’une nation aussi riche tire le diable par la queue? La raison en est fort simple : la moitié de nos ressources fiscales est accaparée par le fédéral. Nous payons deux fois, pour le traitement des impôts et dans une série de ministères qui se chamaillent. Des études réalisées pour le compte du gouvernement du Québec évaluaient en 1995 le coût des dédoublements entre le fédéral et le Québec, à 3 milliards de dollars. C’est cet argent qui nous fait terriblement défaut simplement pour assurer notre développement.

19. Chaque année qui passe nous enfonce plus profondément, notre déficit accumulé augmente et notre inaction nous fait pelleter en avant, vers les générations à venir, les responsabilités que nous hésitons d’assumer. Il est urgent de rapatrier la perception intégrale de nos ressources fiscales afin de les utiliser pour notre développement propre. Au delà des considérations de fierté nationale, l’indépendance du Québec est une nécessité économique pour mettre fin à ce gaspillage éhonté où en plus, la nation majoritaire force la nation minoritaire à contribuer financièrement à sa politique même si elle s’y oppose majoritairement, comme pour la guerre en Afghanistan.

20. En effet, il y a dans le budget fédéral un poste qui accapare une portion croissante de nos ressources fiscales. C’est la défense. Cela constitue un choix majeur de société. Voulons-nous vivre dans un état militariste ou pacifiste? À lui seul, le Québec contribue à hauteur d’environ 5 milliards de dollars au budget canadien de la défense. Parallèlement, on estime à 1 milliard de dollars le coût d’une garde nationale composée de 8 900 membres qui se chargeraient de la protection du territoire, du sauvetage, du support aux pouvoirs civils et de l’aide humanitaire internationale. Un Québec indépendant pourrait se déclarer pacifiste au même titre que la Suisse et le Mexique incidemment. Nous dégagerions là une marge de manœuvre additionnelle de 4 milliards.

21. Avons-nous besoin comme société de plus de soldats ou de plus de médecins et d’infirmières, d’enseignants et d’éducateurs spécialisés? Avons-nous besoin de moderniser nos armements ou de moderniser nos institutions de santé et d’éducation? C’est ici que l’économie rejoint le politique. Nous devons être un État indépendant afin d’avoir une politique étrangère qui reflète nos véritables valeurs pacifistes et conséquemment de consacrer à notre défense ce que nous croyons nécessaire et non ce que d’autres voudraient et qu’actuellement, ils nous imposent.