Des étudiants veulent ramener la question nationale à l’avant-plan
Par Camille Laurin-Desjardins Métro
Source : http://journalmetro.com/dossiers/conflit-etudiant/161712/des-etudiants-veulent-ramener-la-question-nationale-a-lavant-plan/
Denis Beaumont/Métro Heureux que la bataille contre Jean Charest soit gagnée, un regroupement d’étudiants indépendantistes s’attaque maintenant au fédéralisme canadien.

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Heureux que la bataille contre Jean Charest soit gagnée, un regroupement d’étudiants indépendantistes s’attaque maintenant au fédéralisme canadien.

Selon les sept groupes étudiants indépendantistes, issus de trois universités et de quatre cégeps et appuyés par le réseau Cap sur l’indépendance (RCI), il est temps d’élargir le combat étudiant au palier fédéral, puisque celui-ci détiendrait «une responsabilité cachée dans l’explosion de la “crise” étudiante des derniers mois».

«Le mouvement étudiant a manqué sa chance de combattre le statu quo, a affirmé hier le coordonnateur du réseau Cap sur l’indépendance (RCI), Maxime Laporte. Il est temps de sauter à une autre étape.»
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C’est pourquoi le groupe lance une campagne permanente pour réaliser l’indépendance du Québec.

«Quant à nous, il n’y a pas vraiment de raison qu’on n’aborde pas cette question-là, estime Maxime Laporte, qui insiste sur le fait que le regroupement n’est attaché à aucun parti politique. Pourquoi on ne l’a pas abordée? Peut-être par tabou; on voulait bien sûr que les étudiants des universités anglophones rallient la cause, et c’est vertueux, c’est absolument nécessaire. Mais à un moment donné, il ne faut pas s’empêcher de parler de ce qui constitue quant à nous une sorte d’éléphant dans la pièce, dont personne n’ose parler.»

Le regroupement demande entre autres que les universités québécoises francophones et anglophones soient financées en fonction du poids démographique de leurs étudiants.

«Les établissements anglophones de niveau universitaire au Québec reçoivent 35,8 % de l’ensemble des subventions fédérales, soit près de 4,4 fois le poids démographique de la population de langue maternelle anglaise au Québec, alors que les institutions francophones ne sont financées par le fédéral qu’à la hauteur de 0,7 fois le poids démographique de la population non anglophone», rappelle le collectif dans une lettre ouverte publiée lundi.

Le collectif dénonce également les investissements du gouvernement fédéral dans l’achat d’avions militaires F-35 et la promotion de la monarchie, soutenant que ces montants suffiraient à assurer la gratuité scolaire.

Un sommet de la «relève indépendantiste», organisé conjointement par le RCI et le Forum Jeunesse du Bloc québécois se tiendra en ce sens le 3 novembre.
Universités anglophones: De l’huile sur le feu?

Après les élections du 4 septembre dernier, remettre en question le financement des universités anglophones ne pourrait-il pas alimenter le conflit qui perdure entre les francophones et les anglophones du Québec?

«Je pense que ce qui risque le plus de maintenir le plus le conflit, c’est de ne pas en parler, affirme le président du Comité souverainiste de l’UQAM, Mathieu Boucher. Nous proposons justement le fait d’être ouverts à la discussion.»

La clé est le dialogue pacifique, renchérit Louis-Philippe Sauvé, de l’Action indépendantiste et culturelle québécoise du Cégep du Vieux-Montréal : «Il y a toujours de la grogne lorsqu’on fait un débat, mais l’important est de le faire de façon raisonnée et calme.»