Avant l’avènement de l’internet, la sensibilisation passait surtout par la télévision, le porte-à-porte et l’envoi massif de lettres postales. Ces moyens étaient cependant coûteux et n’étaient pas disponibles à tous. De plus, certains pays comme la Chine sont très stricts sur la teneur des messages qui peuvent ou non être diffusés au grand public. Ceux qui prônaient des idées trop différentes n’étaient donc pas en mesure de faire circuler leur message. L’internet en tant qu’outil de sensibilisation a donc été d’un grand secours à plusieurs personnes comme le souligne le récipiendaire d’un doctorat sur le sujet, monsieur Sandor Vegh : « L’Internet s’est avéré être un remarquable outil de protestation non-violente pour les militants sur une échelle dont ils ne pouvaient que rêver avant»[1]. En effet, les chaînes de courriels, les sites web et les différents blogs et forums de discussion sont des moyens peu coûteux pour se faire connaître, nous ou notre cause, à travers le monde. Les cyber-citoyens les plus convaincus peuvent donc faire avancer leur cause à peu de frais sur toute la planète. Nous en avons la preuve rien qu’en regardant les milliers de blogs chinois qui tentent par tous les moyens d’informer leurs pairs. Il y a aussi toutes ces pages sur les réseaux sociaux, tel Facebook, qui dénoncent et sensibilisent les usagers sur différentes causes. Ce sont là tous des moyens qu’ont trouvés les cyber-citoyens pour tenter d’influencer et d’informer leur entourage sur des sujets qui les touchent de près ou de loin.

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Dans un premier temps, il faut savoir que le cybermilitantisme, tout comme l’activisme traditionnel, comporte de nombreuses facettes. L’une d’entre elles est la sensibilisation.

Ensuite, il y a le deuxième aspect du cybermilitantisme, tout aussi important : l’organisation et la mobilisation. Cet aspect se divise en fait en trois sous-catégories distinctes. La première d’entre elles regroupe les activités qui se déroulent uniquement sur le cyberespace. On peut y placer toutes les pétitions en ligne, comme celle faite par Greenpeace pour que la France se montre à la hauteur de ses engagements climatiques (http://www.copenhague-2009.com). Ce site WEB, largement diffusé à travers de nombreuses chaînes de lettres et blogs de toutes sortes, a réussi à recueillir près de 316 000 signatures au moment où j’écris ces lignes. La deuxième sous-catégorie, quant à elle, se constitue d’activités qui se tiennent dans la rue mais qui sont organisées en ligne. On a pu constater maintes fois par le passé l’efficacité de cette technique de mobilisation, notamment lors de la journée mondiale d’actions contre la guerre d’occupation en Irak le 18 mars 2006. Des manifestants étaient sortis dans les rues de centaine de villes à travers le monde, dont plusieurs canadiennes, pour protester contre cette guerre. Évidemment, une telle coordination n’aurait pas pu exister sans l’internet. La dernière sous-catégorie est constituée d’activités qui se passent à la fois en ligne et dans la vie. Plusieurs groupes suscitent en effet de vives réactions sur le cyberespace avec leurs actions entreprises dans le vrai monde. Nous n’avons qu’à nous rappeler du 15 septembre dernier où des activistes de Greenpeace ont perturbé la production de sables bitumineux en Alberta, provoquant un torrent de réactions sur le web.

Finalement, nous arrivons à la troisième facette du cybermilitantisme : l’action/réaction. En effet, la chaire de gestion politique de l’université George Washington nous révèle dans son rapport que « les cyber-citoyens politiques sont de grands consommateurs de nouvelles »[2]. Dès lors, dès qu’une nouvelle choquante arrive à leurs oreilles, ces derniers se précipitent sur le web pour la faire circuler ou en faire une mauvaise presse. C’est de cette façon que l’internet devient un lieu extrêmement effervescent dès que les droits humains sont bafoués sur la planète, par exemple. Cependant, certains de ces citoyens engagés socialement et politiquement disposent d’une plus ample connaissance des rouages du web et n’hésitent pas à devenir l’instrument de leur cause, pour le meilleur et pour le pire.

En effet, les extrémistes religieux, les férus de politique et autres qui ont de bonnes bases en programmation WEB ont déjà à maintes reprises utilisé leurs compétences à des fins purement politiques : c’est ce qu’on appelle du hacktivisme (portemanteau de « Hack » et activisme). Heureusement, tous ne vont pas jusqu’à ces extrémités et certains se limitent aux bombardements Google comme façon de protester. Cette technique, qui utilise un des défauts de l’algorithme de Google qui classe les pages lors d’une recherche, a permis à de nombreux groupes de bloggeurs de faire ressortir des pages personnalisées pour certains mots clé. Ainsi, en 2003, des partisans de George Bush avaient réagi à la menace proférée par la France d’utiliser son droit de véto au conseil de sécurité des nations unies pour empêcher l’envoi de troupes en Irak. Des blogueurs de partout aux USA sont ainsi parvenus à faire en sorte que le premier site affiché par Google, lorsqu’on recherchait « french military victories », affichait une copie du moteur de recherche proposant de rechercher « french military defeats » à la place.

En terminant, sachez que les cyber-citoyens sont des individus qui ne passent pas plus de temps que la moyenne sur le WEB, mais qui l’utilisent pour s’informer et pour réagir aux diverses nouvelles. Ces individus influencent, en outre, sept fois plus de gens qu’une personne moyenne. Le cybermilitantisme, quant à lui, est un mouvement qui permet à une grande quantité de personnes de faire valoir leurs idées et de défendre des causes partout sur la planète. Donc, qu’il s’agisse de sensibilisation, de mobilisation ou de réaction, le WEB leur sert d’outil par excellence. Nous n’avons plus qu’à souhaiter que plus de personnes soient touchées par ce mouvement car ainsi, les idées de partout sur la planète pourront se confronter et qui sait, peut-être que quelque chose de plus grand en ressortira.

[1]« The Internet has turned out to be a remarkable tool for non–violent protest on a scale activists could only dream of before »
– San Jose Mercury News, Février 2001
[2]“Online Political Citizens are heavy media consumers.”
– Institute for Politics, Democracy & the Internet
The Graduate School of Political Management, Washington University

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