La résistance civile carbure au pouvoir populaire : influencer les transferts de loyauté

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Apprenez à cibler les groupes déterminants pour l’issue de votre lutte

Les adversaires puissants semblent tout avoir : l’argent, la loi, les fusils, les moyens, l’armée, les policiers, les institutions et les prisons. Comment de simples citoyens, sans grandes ressources et sans armes, peuvent-ils réussir devant des adversaires armés jusqu’aux dents? «Regardez», dites-vous, «nous ne sommes pas de taille!»

Quand on voit le conflit comme une joute à deux, un combat de boxe, le désespoir nous guette. En effet, au corps à corps avec l’adversaire, nos chances de succès semblent bien minces.

Le cœur et les esprits

Voici la bonne nouvelle. L’arène du conflit social présente toujours plusieurs acteurs, chacun disposant de son propre fan-club et de ses accessoiristes, qui se donnent la réplique devant l’œil attentif d’une foule de spectateurs passifs et de nombreuses parties intéressées. Tous ont un point de vue unique sur le conflit, déformé par la lentille des motivations et aspirations.

Et si on amenait ces groupes à modifier leur perspective, leurs sentiments, leur loyauté, leurs rôles? La scène prendrait alors un tout autre tour. L’exercice stratégique est cet art qui consiste à rédiger son propre scénario, à déployer différents moyens d’influencer les acteurs, les partisans et les spectateurs pour changer leur rôle, de part et d’autre du conflit. Élargissant ainsi notre regard sur l’affrontement public, nous trouvons de nouveaux segments de la société à faire intervenir, à persuader ou à neutraliser.

Pour explorer ce cadre stratégique, imaginons un cadran ou un baromètre. Plaçons d’un côté les protagonistes, les militants, c’est-à-dire «nous». De l’autre, plaçons les antagonistes, c’est-à-dire «eux», les adversaires. Entre les deux, voyons le spectre dynamique des opinions et des différents niveaux d’appui. Il s’agit ici de situer les groupes de la société, par rapport aux axes du conflit.

Stratégie en étapes

1. Étudiez à fond le conflit non-violent stratégique

2. Analysez la situation en profondeur

3. Établissez des objectifs concrets, unificateurs

4. Utilisez un symbole clair du problème et de la solution

5. Décrivez phases et buts intermédiaires

6. Planifiez par campagne

7. Anticipez toute manœuvre adverse

8. Variez les tactiques (méthodes de protestation, non-coopération, intervention, concentration/dispersion)

9. Jalonnez la route de petites victoires

Discipline non-violente

Après l’unité et la planification détaillée, un troisième défi consiste à maintenir la résistance non-violente malgré les provocations et la répression.

La résistance civile peut être efficace face à la répression et à l’action policière précisément parce qu’elle offre une réplique indirecte à de telles forces. La lutte qui s’appuie sur des moyens non-violents échappe au contrôle des opposants. C’est pourquoi ils tenteront d’inciter la violence dans les rangs de la résistance civile, allant jusqu’à payer des agents provocateurs. Toute résistance violente (ou contre-violence) au milieu du conflit viendra décupler la capacité de répression de l’adversaire à l’encontre des résistants non-violents, ce qui aura souvent des conséquences désastreuses.

Les raisons de maintenir la discipline non-violente devant la provocation et la répression doivent être largement comprises et acceptées.

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